"Scandale en Libye : les proches de Sarkozy piégés"
Entre 2007 et 2012, des hauts fonctionnaires français du renseignement et du corps diplomatique ont tiré la sonnette d'alarme concernant les rencontres entre des membres du gouvernement français et Abdallah Senoussi, beau-frère de Kadhafi et ancien haut responsable des services secrets libyens. Senoussi était recherché pour son rôle dans l'attentat du DC10 d'UTA en 1989. Malgré les avertissements, Claude Guéant, directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur, et Brice Hortefeux, ministre délégué à l'Intérieur et proche de Sarkozy, ont rencontré Senoussi. Cette rencontre soulève des questions sur un potentiel financement de la campagne présidentielle de 2007 de Sarkozy par le régime libyen, basé sur un supposé "pacte de corruption" avec Tripoli. La levée du mandat d'arrêt international visant Senoussi aurait été une préoccupation constante pour Kadhafi. Le procès actuel impliquant Guéant et Hortefeux met en lumière les liens controversés entre l'ancien gouvernement français et le régime libyen de Kadhafi. Les allégations de financement illicite de la campagne de Sarkozy soulèvent des interrogations sur l'éthique politique et les possibles compromissions. Cette affaire révèle des pratiques douteuses au sein de la sphère politique française et souligne l'importance de la transparence et de l'intégrité dans la gouvernance d'un pays. Le fait que des membres du gouvernement aient ignoré les mises en garde concernant des rencontres avec des individus impliqués dans des affaires criminelles suscite l'indignation et soulève des préoccupations quant à l'éthique des dirigeants politiques. La justice devra déterminer si des accords illicites ont réellement été conclus avec le régime de Kadhafi et établir les responsabilités des différents acteurs impliqués dans cette affaire troublante.
