"Découvrez le visage inquiétant du narcotrafic à Marseille en 2024"
Les autorités marseillaises ont observé une baisse des narchomicides en 2024 par rapport à l'année précédente, mais restent prudentes face à un phénomène massif. Le procureur Nicolas Bessone a souligné que 23% des affaires traitées par le tribunal judiciaire de Marseille sont liées aux stupéfiants. Bien que le nombre de narchomicides ait été réduit de moitié, passant de 49 à 24 en un an, la lutte contre le narcotrafic demeure un défi constant. Cette diminution est due en partie à la fin du conflit entre Yoda et la DZ mafia, ayant provoqué une partie notable des meurtres en 2023. Une tendance inquiétante se dessine avec un rajeunissement des auteurs et des victimes des crimes liés au narcotrafic. Désormais, même des jeunes mineurs sont impliqués dans des affaires de meurtre en bande organisée. La féminisation du narcotrafic se confirme, avec des femmes prenant des rôles plus actifs dans la logistique et la livraison de drogue. La pression exercée par des individus se réclamant de la DZ mafia lors d'une conférence de presse en octobre 2024 révèle une stratégie de communication visant à maintenir un contrôle sur les quartiers et à se distancer de certains actes criminels qui ont choqué la population locale. Malgré les efforts des autorités pour lutter contre le trafic de stupéfiants, la vigilance reste de mise face à une criminalité organisée de plus en plus violente et radicale. Les chiffres indiquent une forte corrélation entre la délinquance des mineurs et le trafic de drogue, incitant la justice à des actions répressives. La justice s'attache également à combattre la traite d'êtres humains dans le cadre du narcotrafic, mettant en lumière les conditions précaires et les violences subies par les acteurs de cette activité illicite.
