"Scandale à Mayotte : les clandestins, victimes de la tempête Chido, accusés à tort"

À Mayotte, l'île de Mbouini a été partiellement épargnée par le cyclone Chido, mais la tempête Dikeledi a engendré des dégâts importants. Suite à cette catastrophe, certains habitants ont été contraints de se réfugier dans des lieux d'urgence. Cependant, une discrimination s'est installée, notamment envers les Anjouanais, originaires de l'île voisine d'Anjouan. Zaïna, habitante de Mbouini, a refusé cette solution de repli en arguant la présence des Anjouanais et des comportements qu'elle juge déplacés, sans plus de détails. Parallèlement, des kwassa-kwassa, embarcations utilisées par les migrants pour rejoindre l'île, continuent d'arriver, provoquant des tensions. Les autorités locales pointent du doigt les clandestins comme responsables des problèmes de l'île, alors même qu'ils sont parmi les premières victimes de la tempête. Les tensions s'exacerbent, les ressources se raréfient, et la situation devient de plus en plus précaire. La question de l'intégration des migrants et de l'aide humanitaire se pose avec acuité, le dialogue entre les communautés étant compromis. Face à ce dilemme, il est impératif de trouver des solutions inclusives pour répondre aux besoins des habitants de Mayotte, quelle que soit leur origine. Il est primordial de faire preuve de solidarité et de compassion envers tous les sinistrés, sans distinction, afin de restaurer un climat social serein et propice à la reconstruction collective.

"Scandale à Mayotte : les clandestins, victimes de la tempête Chido, accusés à tort"
Publié le 22/01/2025 13:49 - Source Article & Image: Liberation.fr