"Le gouvernement affirme ne pas abandonner la question de la fin de vie"
Le gouvernement français rassure quant à sa volonté de traiter la question de la fin de vie, y compris l'assistance médicalisée pour mourir, dans les plus brefs délais. Malgré les préoccupations exprimées par certains concernant la possible division du projet de loi sur la fin de vie en deux parties, le gouvernement assure que ce sujet restera à l'ordre du jour parlementaire rapidement. La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a souligné lors du Conseil des ministres que le gouvernement ne compte pas abandonner cette question. Elle a précisé que cette démarche visait à distinguer l'assistance médicalisée pour mourir des soins palliatifs, tout en garantissant le respect des libertés individuelles et le vote du Parlement sur des sujets distincts. Cette prise de position vise à apaiser les inquiétudes des associations qui redoutent que le Premier ministre, François Bayrou, ne fragmente le projet de loi sur la fin de vie. Une vigilance de ces associations se maintient alors que l'exécutif projette d'accorder une place particulière à la question de l'aide à mourir, sans pour autant négliger l'importance des soins palliatifs. Cette clarification du gouvernement s'inscrit dans une volonté de transparence et de consultation des acteurs impliqués dans ce débat sociétal sensible et délicat.
