Incendies au Brésil : une année noire avec une augmentation de 79 % de la superficie brûlée en 2024
En 2024, le Brésil a enregistré une augmentation alarmante de 79 % de la superficie végétale brûlée par les incendies, atteignant 30,8 millions d'hectares, surpassant même l'Italie. L'Amazonie a été la zone la plus touchée, avec 17,9 millions d'hectares ravagés, représentant 58 % du total. Les incendies ont également dévasté 8,5 millions d'hectares de forêts, mettant en péril la capture de carbone et l'écosystème. Les scientifiques attribuent cette catastrophe principalement aux conséquences du réchauffement climatique, rendant la végétation plus sèche et favorisant la propagation des flammes. Cependant, la plupart des incendies sont causés par l'homme, notamment pour nettoyer des terres pour l'agriculture ou pour des pratiques illégales. Malgré les efforts du président brésilien Lula pour protéger l'environnement, les incendies restent un défi majeur. Les données officielles ont enregistré plus de 140 000 départs de feux en 2024, soit une augmentation de 42 % par rapport à l'année précédente. Ces chiffres viennent assombrir les perspectives de la COP30 qui se tiendra à Belém, au Brésil, où le pays devra démontrer son engagement envers l'Accord de Paris. Les résultats alarmants du rapport soulignent l'urgence d'une action pour prévenir une crise environnementale croissante due aux conditions climatiques extrêmes et à l'activité humaine. Il est impératif que des mesures soient prises rapidement pour contenir ces incendies et protéger les écosystèmes fragiles du Brésil.
