Procès des viols de Mazan : Plaidoyer controversé de l'avocat de Jean-Pierre M.
Le procès des viols de Mazan a été marqué par la plaidoirie provocatrice de l'avocat de Jean-Pierre M., l'unique accusé à ne pas être poursuivi pour le viol de Gisèle Pelicot, mais pour celui de sa propre épouse. L'avocat a tenté de détourner l'attention du procès en critiquant la tenue de celui-ci et en opposant les causes des femmes étrangères à celles des Françaises. Il a décrit son client comme un "dommage collatéral" emporté par la tornade Pelicot. L'avocat a également mis en avant l'enfance chaotique de Jean-Pierre M. pour tenter de le déresponsabiliser. Jean-Pierre M., âgé de 63 ans, est accusé d'avoir suivi les conseils de Dominique Pelicot en participant aux viols ou tentatives de viol de sa propre épouse. L'avocat a souligné la "fidélité" de son client tout en minimisant ses actes. Il a tenté de disculper Jean-Pierre M. en rejetant l'étiquette de "disciple" de Pelicot et en affirmant que ce dernier n'avait pas la force de reproduire les agissements de son mentor à un même niveau. Malgré les arguments de l'avocat, les actes reprochés à Jean-Pierre M. restent graves et ont profondément marqué les victimes. Le plaidoyer de l'avocat de Jean-Pierre M. a suscité la controverse et a tenté de détourner l'attention du cœur du procès. La défense du prévenu a cherché à le présenter comme une victime de son passé, cherchant à atténuer sa responsabilité dans les actes qui lui sont reprochés. Cette démarche soulève des questions sur la justice et la manière dont les accusés de violences sexuelles sont défendus devant les tribunaux.
