"Alerte ! Des grandes entreprises réclament des hausses de prix de 5 à 7% selon Dominique Schelcher"
Lors de son intervention sur BFMTV, Dominique Schelcher, patron des magasins U, a exprimé son étonnement face aux demandes de fortes haisses de tarifs de la part de certaines grandes entreprises agroalimentaires. Les négociations commerciales annuelles entre distributeurs et industriels du secteur agroalimentaire connaissent des tensions, avec des demandes de hausse de prix allant de 5% à 7% de la part des plus grandes entreprises. Si des accords raisonnables ont été conclus avec les PME, les négociations se sont avérées plus compliquées avec les multinationales. Des distributeurs tels que Coopérative U et Lidl France ont dénoncé publiquement ces demandes de hausses jugées excessives, allant jusqu'à 6-8% pour certaines multinationales. Selon Dominique Schelcher, les prix de certaines matières premières comme le sucre, le blé et les huiles connaissent une baisse, remettant en question la justification des hausses de tarifs. Toutefois, des augmentations pour des produits comme le café, le jus d'orange ou le cacao sont envisagées en raison de problématiques telles que la disponibilité ou les mauvaises récoltes. Dominique Schelcher affirme que malgré des fluctuations, de nombreux produits resteront stables après les négociations commerciales prévues jusqu'au 1er mars 2025. Des hausses de prix sont anticipées pour certains produits comme le café et le cacao, tandis que des baisses pourraient être obtenues sur les produits à base de blé ou les produits sucrés. L'enjeu est de concilier les intérêts des distributeurs et des industriels tout en préservant le pouvoir d'achat des consommateurs.
