"Le nouveau cap spatial des États-Unis fait trembler les scientifiques français"
Le virage pro-Trump de la NASA suscite des inquiétudes parmi les scientifiques français. L'arrivée de Jared Isaacman, proche d'Elon Musk, à la tête de l'agence spatiale américaine annonce une orientation vers l'envoi d'un Américain sur Mars, négligeant d'autres missions comme la recherche climatique. Les propos de Donald Trump lors de son discours d'investiture renforcent cette tendance, mettant en avant la conquête martienne au détriment des partenariats internationaux, notamment avec l'Europe. Cette nouvelle orientation remet en question les engagements européens, notamment dans le programme Artemis, et soulève des interrogations sur l'appropriation de la Lune et l'établissement de règles spatiales futures. En tant que principal partenaire de la NASA, la France, via le CNES, surveille de près ces évolutions et envisage des ajustements dans les relations spatiales transatlantiques. Malgré la coopération passée, la possibilité d'une diminution des échanges entre la NASA et les agences européennes est une perspective préoccupante. Les défis liés à l'envoi d'humains sur Mars, notamment en termes de sécurité et de gravité, complexifient davantage les enjeux futurs de l'exploration spatiale.
