"Les émeutiers du 6-Janvier graciés par Donald Trump : qui sont-ils vraiment ?"
Donald Trump a accordé plus de 1 500 grâces à des individus impliqués dans l'assaut du Capitole américain le 6 janvier 2021, y compris des leaders d'ultradroite. Ces grâces ont été délivrées dès le premier jour de son mandat. Les personnes graciées comprenaient des individus qui ont commis des violences contre les forces de l'ordre lors de l'attaque, notamment en utilisant du gaz poivré et des matraques en métal. Parmi les grâces accordées, on retrouve des figures notoires telles que Julian Khater, condamné pour avoir agressé un policier avec du gaz poivré, ainsi que l'ancien chef du groupe Proud Boys, Enrique Tarrio, condamné à 22 ans de prison pour son rôle présumé dans l'insurrection. Donald Trump a également commué les peines de 14 autres individus, dont Stewart Rhodes, fondateur des Oath Keepers, libéré de prison après avoir été condamné pour "conspiration séditieuse". Le processus de grâce n'efface pas la culpabilité des condamnés, mais leur permet de recouvrer certains droits civiques, comme celui de voter ou de posséder une arme. Au total, plus de 140 policiers ont été blessés lors de l'attaque du Capitole, qui a également entraîné la mort de plusieurs personnes, dont des émeutiers et des agents des forces de l'ordre. Malgré les condamnations et le caractère violent de l'attaque, Donald Trump a justifié les grâces en affirmant que les participants à l'assaut étaient traités "injustement" et que ses partisans ne constituaient "aucune menace". Il a également relayé des théories complotistes selon lesquelles des "agitateurs extérieurs" et le FBI seraient impliqués dans les violences. Les grâces accordées par Trump ont suscité de vives réactions et relancé le débat sur la justice et la démocratie aux États-Unis.
