"Drame familial : confession de la sœur d'Amandine, décédée de faim"
Au deuxième jour du procès de Sandrine P., accusée d'avoir laissé mourir sa fille de 13 ans de faim, sa propre fille, Cassandra, a témoigné. Elle décrit une enfance marquée par la violence et les privations, qualifiant cette période "d'enfer sur terre". Cassandra raconte des moments de terreur où sa mère Sandrine, sous colère, pouvait devenir violente. Les punitions étaient sévères, allant jusqu'à priver les enfants de nourriture pendant plusieurs jours. Cette jeune femme blonde aux cheveux ondulés a partagé des détails troublants sur les abus subis, comme le travail domestique coercitif imposé dès 5 heures du matin et les rationnements alimentaires stricts. Elle a également dévoilé la peur instaurée par sa mère concernant une hypothétique séparation des enfants en cas d'intervention des services sociaux. Cassandra a fui le domicile familial à 18 ans pour échapper aux mauvais traitements, mais continuait de garder un contact distancié avec sa mère et ses frères et sœurs. Elle a découvert la vérité sur la mort d'Amandine, sa sœur, après avoir été mise en sécurité par les autorités. Malgré la tragédie, elle a été choquée par le manque d'émotion de sa mère et l'absence de soutien familial lors du décès. La famille a poursuivi ses activités comme si de rien n'était, laissant planer un climat de déni. Cet témoignage poignante expose les abus dont sont victimes certains enfants et met en lumière les failles dans la protection de l'enfance. La souffrance de Cassandra et le calvaire d'Amandine appellent à une prise de conscience sur les violences familiales et la nécessité d'une vigilance accrue de la société pour prévenir de tels drames.
