"Révélations chocs : Le bouleversant quotidien des victimes de soumission chimique après le procès des viols de Mazan"
Depuis le procès des viols de Mazan en octobre dernier, le Centre de référence sur les agressions facilitées par les substances (Crafs) est fortement sollicité. Des centaines de victimes, de proches et de professionnels de santé ont contacté la plateforme d'information sur la soumission chimique. Les appels concernent des faits anciens et récents de soumission chimique, avec une libération de la parole remarquée dans diverses sphères de la vie des victimes. L'équipe du Crafs, composée de pharmacologues spécialisées, accompagne les victimes et collecte des informations grâce à un questionnaire précis. Des études sur les agents de soumission chimique sont lancées, notamment à travers des prélèvements capillaires pour identifier près de 200 substances potentiellement utilisées. La parole se libère également chez les professionnels de santé, sidérés par le procès de Mazan. Des appels de professionnels cherchant conseils ou formation pour prévenir et réagir face à de telles situations sont de plus en plus nombreux. Le centre évoque également la nécessité d'accès à des analyses toxicologiques de qualité pour établir des preuves tangibles de soumission chimique. En parallèle, une collaboration avec l'ANSM est annoncée pour encadrer les médicaments pouvant être détournés à des fins de soumission chimique, en intégrant des mesures préventives comme des changements d'apparence ou de goût des médicaments. Le Crafs offre divers modes de contact aux victimes, que ce soit par téléphone, en ligne ou en consultation directe sur leur plateforme dédiée. Les professionnels et le grand public peuvent ainsi obtenir des informations fiables et être orientés vers des prises en charge adaptées. La lutte contre la soumission chimique se poursuit avec des avancées scientifiques et des actions de prévention de plus en plus concrètes.
