"Grande affaire Karachi : relaxe et condamnations en appel pour les seconds rôles"

Le procès du volet financier de l'affaire Karachi s'est conclu en appel avec une relaxe et cinq condamnations pour les personnes impliquées en tant que seconds rôles. Cette affaire remonte à trente ans et concerne la vente de sous-marins au Pakistan et d'équipement militaire en Arabie Saoudite, avec des commissions occultes. Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d'Edouard Balladur, a été relaxé, contrairement à Renaud Donnedieu de Vabres, ancien directeur de cabinet de François Léotard. Les intermédiaires Abdul Rahman el-Assir et Ziad Takieddine ont également été condamnés, ce dernier écopant de cinq ans de prison ferme. Les juges ont mis en lumière des dépôts d'espèces dans les comptes de campagne de Balladur, pointant vers des possibles rôle de rôties. Le banquier Thierry Gaubert a lui aussi été condamné. Malgré les jugements, il reste incertain que certains protagonistes se retrouvent un jour en prison, notamment en raison des recours possibles et de potentielles fuites à l'étranger. Il s'agit d'une vieille affaire qui continue de diviser et de susciter des interrogations sur d'éventuelles pratiques de corruption liées à des contrats militaires à l'étranger.