Pourquoi introduire la notion de consentement dans la loi divise les féministes

Avant l'examen d'un projet de loi visant à inclure le consentement dans le droit français, le débat fait rage parmi les féministes. Certains politiques, comme Michel Barnier et Didier Migaud, semblent ouverts à cette idée. Cependant, des voix discordantes s'élèvent, notamment celle de la députée Clémentine Autain, qui considère que cette mesure est une "fausse bonne idée". Selon elle, le consentement est un concept complexe, pouvant être manipulé dans des relations d'inégalité et de dépendance. De plus, des exemples internationaux, comme au Royaume-Uni, montrent une diminution des condamnations pour viol après l'inscription du consentement dans la loi. Une mission parlementaire a été créée en France pour réfléchir à la définition légale du viol, mais les conclusions ne sont pas encore rendues. Certains magistrats reconnaissent la difficulté de définir le consentement, pointant sa subjectivité. Clémentine Autain préconise un investissement massif dans la prévention, la formation et le soutien des victimes face aux violences sexuelles. Le débat reste donc ouvert entre les partisans et les détracteurs de l'inscription du consentement dans la loi.

Pourquoi introduire la notion de consentement dans la loi divise les féministes
Publié le 28/11/2024 08:11 - Source Article & Image: huffingtonpost.fr