"Nouvelle polémique : Taxer les retraités aisés pour financer les Ephad - Position personnelle ou directive gouvernementale ?"
La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, suggère de faire contribuer les retraités les plus riches pour financer les Ephad, mais cette idée n'est pas officiellement soutenue par le gouvernement. Elle souligne que les retraités ne doivent pas être exclus de l'effort de financement de la sécurité sociale et du grand âge. Matignon réfute toute implication gouvernementale pour le moment, mais la question suscite des remous au sein du camp de François Bayrou. Astrid Panosyan propose notamment d'examiner la possibilité de taxer les retraités percevant des pensions élevées, s'éloignant ainsi de la vision d'un bloc homogène de retraités. Les débats autour de la répartition des coûts liés au grand âge font surface, avec des propositions comme l'augmentation de la contribution sociale générale pour les retraités. Malgré certaines réticences liées à des précédentes tensions sur la question fiscale des retraités, le gouvernement considère qu'une telle mesure pourrait renflouer les caisses de l'État de plusieurs centaines de millions d'euros. Toutefois, des critiques, notamment au sein du groupe macroniste Renaissance, soulignent les risques de politiques perçues comme anti-travail ou pénalisantes pour les retraités ayant déjà travaillé toute leur vie. La position de la ministre du Travail, bien que personnelle selon Matignon, ouvre la voie à des discussions autour du financement de la dépendance des personnes âgées. Les déclarations d'Astrid Panosyan-Bouvet sur TF1 ont suscité un débat national sur la juste répartition des charges sociales dans la société française. Les réactions au sein du gouvernement reflètent une diversité de points de vue, mais mettent en lumière la nécessité de repenser les modalités de financement de services sociaux essentiels.
