"Trump accorde la grâce à la plupart des insurgés de l'attaque du Capitole : scandale et attente"

Donald Trump a accordé sa grâce présidentielle à la majorité des insurgés impliqués dans l'attaque du Capitole, survenue le 6 janvier 2021. Cette décision a été annoncée peu de temps après son investiture en tant que 47e président des États-Unis. Environ 1500 personnes incarcérées pour leur participation à l'émeute ont ainsi bénéficié d'une grâce intégrale, mettant fin à leurs peines en cours. Cependant, 14 individus, notamment des membres des groupes d'extrême droite Oath Keepers et Proud Boys, n'ont pas été graciés. Des centaines d'autres ont vu leurs poursuites annulées. L'annonce de la grâce présidentielle a provoqué un soulèvement parmi les partisans des insurgés détenus à Washington DC, qui attendaient impatiemment leur libération. Malgré les attentes, les portes de la prison sont restées fermées, provoquant frustration et questionnements. Des rumeurs d'agression contre un détenu ont également circulé, alimentant l'inquiétude parmi les proches présents. Cette décision de Trump a suscité des réactions mitigées, avec des critiques virulentes de la part de politiciens démocrates comme Nancy Pelosi, dénonçant une insulte au système judiciaire américain et un abandon des forces de l'ordre ayant protégé le Capitole. Le geste présidentiel a été interprété comme une tentative de réconciliation nationale par ses partisans, tandis que ses détracteurs y voient un affront à la justice. Malgré l'attente et la confusion parmi les familles des détenus, la grâce présidentielle a ébranlé l'opinion publique américaine et soulevé des questions sur l'impact de ces actes sur la démocratie du pays.