"Le scandale des médicaments donnés aux enfants et adolescents autistes"
Au sein de la famille Marques Ferreira, la consommation de médicaments est intense pour Thomas, un adolescent de 16 ans atteint d'un trouble du spectre de l'autisme diagnostiqué dès ses 2 ans. Chaque jour, Thomas ingère cinq types de psychotropes, dont du Risperdal, un antipsychotique destiné normalement au traitement de la schizophrénie. Sa mère, Elodie Marques Ferreira, a accepté ce traitement dès l'âge de 4 ans pour calmer son enfant. À présent, Thomas consomme toujours ces médicaments, parmi lesquels se trouvent le Tercian, le Largactil, la Ritaline et le Trileptal. Ces substances visent à contrôler son comportement et ses impulsions. Malgré cette lourde médication, Thomas conserve une passion pour les parcs d'attractions et sait tout des manèges du Parc Astérix. Néanmoins, il est parfois sujet à des accès de colère, nécessitant la prise d'antipsychotiques. Ces médicaments, prescrits à titre exceptionnel en cas d'agressivité persistante, soulèvent des interrogations quant à leur efficacité réelle et leur impact sur la santé à long terme. La situation de Thomas n'est pas un cas isolé, de nombreux enfants et adolescents autistes se retrouvent sous un important traitement médicamenteux pour gérer leur trouble. Cette tendance à la médicalisation de l'autisme soulève des débats sur les pratiques thérapeutiques actuelles et l'accompagnement des personnes atteintes de TSA. Il devient impératif d'évaluer l'efficacité et les effets secondaires de ces médicaments, ainsi que de promouvoir des approches thérapeutiques alternatives visant à améliorer la qualité de vie de ces jeunes.
