"Révélation : Tensions entre la France et l'Algérie sur les accords migratoires de 1968"

Le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, critique vivement les accords franco-algériens de 1968 qui simplifient l'octroi de titres de séjour aux ressortissants algériens. Malgré ses appels à mettre fin à cet accord, la décision finale revient au président Emmanuel Macron, qui a jusqu'à présent rejeté toute renégociation ou abrogation. Les accords, signés peu après l'indépendance de l'Algérie, offrent des avantages spécifiques aux Algériens en termes de séjour et d'emploi en France. Plusieurs personnalités politiques, dont Édouard Philippe et Éric Ciotti, ont soutenu la remise en question de ces accords ces dernières semaines. Bien que des tentatives de rapprochement du statut des Algériens avec celui des étrangers aient été entreprises, la suppression des accords reste un sujet délicat. Le chef de l'État français semble fermer la porte à cette possibilité malgré les pressions internes. Une éventuelle fin des accords pourrait entraîner des représailles algériennes, notamment en limitant les laissez-passer consulaires nécessaires aux expulsions. Les enjeux économiques, avec des échanges commerciaux en hausse entre la France et l'Algérie, pourraient également influencer la décision politique. Le débat autour de cette question sensible semble loin d'être clos, avec des tensions persistantes entre les deux pays.