"Le calvaire d'Amandine : une mère jugée pour avoir affamé sa fille de 13 ans jusqu'à la mort"

Une mère et son compagnon sont jugés pour la mort de la jeune Amandine, âgée de 13 ans, suite à des privations extrêmes. Le père de l'adolescente a découvert le drame après un appel de son ex-compagne lui annonçant le décès de leur fille. L'autopsie révèle une maigreur extrême et des maltraitances. Selon les témoignages, Amandine était victime de violences, de punitions sévères et de privations de nourriture. Sa mère lui imposait des tâches dégradantes et la surveillait à travers une caméra de vidéosurveillance. L'enfant était quasi-prisonnière dans sa propre maison, vivant dans l'obscurité et sans accès direct à la nourriture. Malgré des signalements à l'école et des suspicions de maltraitance, aucune mesure n'a été prise pour protéger Amandine. Le procès met en lumière la cruauté de la mère envers sa propre fille et l'aveuglement du compagnon complice. Les expertises psychiatriques ne révèlent aucune anomalie mentale chez la mère, mais soulignent une transposition de sa haine envers le père d'Amandine sur l'adolescente. Le père attend que justice soit rendue pour la mémoire de sa fille, espérant faire entendre sa voix et révéler les atrocités commises. La mère risque la réclusion criminelle à perpétuité, tandis que le compagnon encourt 30 ans de prison. Ce drame met en lumière les défaillances des systèmes de protection de l'enfance et soulève des questions sur la responsabilité des autorités face aux signaux d'alerte. La tragique histoire d'Amandine souligne l'importance de la vigilance et de la réactivité dans la lutte contre les maltraitances infantiles.