Les anti-IVG indexés à la "Marche pour la vie" : le choc avec NousToutes à Paris

Ce dimanche 19 janvier, environ 4 300 personnes se sont rassemblées à Paris pour participer à la "Marche pour la vie", exprimant leur opposition à l'avortement et mettant en avant des revendications telles qu'une échographie obligatoire dès la sixième semaine de grossesse. Des militants se positionnant contre l'avortement ont défilé dans les rues de la capitale en scandant des slogans anti-IVG et s'opposant à une éventuelle légalisation de l'euthanasie. Malgré l'évolution des réglementations entourant l'IVG depuis 1975 et son inscription dans la Constitution en 2024, les associations féministes restent vigilantes face aux attaques récurrentes de ses détracteurs. Une dizaine de militantes du collectif féministe NousToutes ont perturbé la marche en déployant une banderole accusatrice avant d'être évacuées par la sécurité. Le président de la Marche pour la vie a dénoncé l'avortement comme la principale cause de mortalité en France pour l'espèce humaine. Outre l'opposition à l'IVG, les manifestants ont également exprimé leur rejet de toute légalisation du suicide assisté et de l'euthanasie, plaidant pour un plus grand accès aux soins palliatifs. Le gouvernement Attal avait envisagé un projet de loi sur la fin de vie avant la dissolution de l'Assemblée nationale, laissant la question en suspens. La manifestation, organisée chaque année en commémoration de la loi Veil de 1975 sur l'interruption volontaire de grossesse, a donné lieu à des affrontements verbaux entre partisans et opposants de l'avortement. Malgré les divergences, le débat autour de l'IVG et de la fin de vie demeure au cœur des préoccupations de la société française.