"48 réfugiés ouïghours risquent d'être extradés vers la Chine par la Thaïlande"
La Thaïlande pourrait bientôt extrader 48 réfugiés ouïghours vers la Chine, malgré les risques d'arrestation et de mauvais traitements qui les attendent. Alors que l'attention mondiale est portée sur la trêve à Gaza et l'investiture de Donald Trump à Washington, ce transfert inquiète les défenseurs des droits de l'homme. Selon des informations relayées par une chercheuse et journaliste ouïghoure exilée en Suède, les autorités thailandaises auraient déjà transféré tous les autres prisonniers du centre de rétention, ne laissant que les Ouïghours dans leurs cellules en vue de leur expulsion imminente. Cette décision intervient dans un contexte de politique répressive menée par le régime chinois de Xi Jinping à l'encontre du peuple ouïghour, une minorité musulmane de l'ouest de la Chine. Ces réfugiés risquent ainsi d'être victimes de persécutions en raison de leurs origines ethniques et religieuses. Depuis l'accession au pouvoir de Xi Jinping en 2013, cette politique répressive s'est intensifiée, suscitant de vives critiques de la part de la communauté internationale. La situation des réfugiés ouïghours pose la question de la protection des droits des minorités et de la coopération des États en matière d'extradition. Les organisations de défense des droits de l'homme appellent à l'arrêt de cette extradition et à garantir la sécurité des personnes concernées. Les autorités thaïlandaises sont interpellées pour respecter les principes fondamentaux des droits de l'homme et assurer la protection des réfugiés en conformité avec le droit international.
