Mélenchon claque la porte : le Parti socialiste n'est plus un allié, mais une simple circonstance
Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a exprimé son mécontentement envers le Parti socialiste lors de son refus de voter la motion de censure des Insoumis contre le gouvernement. Mélenchon a déclaré que le Parti socialiste n'était désormais qu'un "allié de circonstance", remettant en question tout partenariat. Suite à ce refus de soutenir la motion de censure, le gouvernement de François Bayrou a été épargné. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a initié des discussions avec le Premier ministre, obtenant des concessions sur des sujets sensibles tels que la réforme des retraites de 2023, le déremboursement de médicaments et la suppression de postes d'enseignants. Jean-Luc Mélenchon a critiqué l'ancien président François Hollande pour ses déclarations sur le PS, le qualifiant de "machine à tromper". Il a également salué les qualités guerrières du Premier ministre, qu'il imagine prêt pour une éventuelle candidature à la présidentielle. Mélenchon et le Premier ministre se connaissant depuis longtemps et partageant le même âge, le leader de la France insoumise exprime une admiration pour le caractère combatif et inflexible de ce dernier. Les relations entre La France insoumise et le Parti socialiste semblent donc se détériorer, avec Mélenchon montrant de plus en plus de distance envers le PS et affirmant un changement de statut de ce dernier, passant d'un partenaire à un simple allié de circonstance. Les tensions politiques demeurent, reflétant des divergences de vision et de stratégie au sein de la gauche française.
