"Révélations choc sur le laxisme de Telegram : un groupe illégal échappe à la modération"
Les modérateurs de Telegram se retrouvent au cœur d'une polémique suite à la découverte d'un groupe public nommé "Livraison shit beuh Paris", facilitant la vente de drogues illégales sur la plateforme. Le fondateur de Telegram, Pavel Dourov, a nié toute connaissance du mot "shit" et a souligné que l'algorithme de modération n'était pas assez entraîné pour repérer ce type de contenu. Les autorités judiciaires parisiennes ont interrogé Dourov concernant des accusations telles que la complicité dans l'administration d'une plateforme en ligne pour des transactions illicites en bande organisée. Malgré cela, Dourov a défendu ses équipes en affirmant qu'elles étaient respectueuses de la loi. Le groupe suspect a été découvert par les enquêteurs lors d'une recherche utilisant des mots-clés liés à la vente de stupéfiants, soulevant des questions sur l'efficacité de la modération sur Telegram. Les modérateurs, selon Dourov, manquaient de connaissances sur les infractions liées à la drogue, ce qui aurait permis à ce groupe de prospérer sur la plateforme. Malgré les critiques, Dourov a déclaré que des améliorations ont été apportées pour renforcer la modération des contenus illicites. La polémique révèle les lacunes de Telegram en matière de modération et soulève des interrogations sur la responsabilité des plateformes en ligne dans la prévention de la criminalité. Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les réseaux sociaux pour lutter contre les activités illicites qui prolifèrent sur leurs plateformes.
