"Scandale des implants vaginaux : enquête classée sans suite, les victimes en colère"
Depuis 2020, de nombreuses femmes ont porté plainte contre les effets secondaires graves des implants médicaux implantés par voie vaginale ou abdominale. Une enquête pour tromperie aggravée et blessures involontaires a été ouverte, mais le parquet de Paris l'a finalement classée sans suite. Les autorités ont souligné que la plupart des fabricants n'ont pas caché les effets secondaires, et que ces dispositifs étaient généralement bien supportés. En France, des dizaines de patientes ont déposé plainte pour des effets secondaires liés à la pose de bandelettes sous-urétrales et de prothèses pelviennes entre 1999 et 2023. Les plaignantes accusent les laboratoires d'avoir minimisé les risques de ces dispositifs, entraînant des complications telles que l'incontinence, les infections et les douleurs chroniques. Malgré le classement de l'enquête, les avocates des plaignantes envisagent des actions en justice civile pour obtenir réparation. Aux États-Unis, les implants vaginaux ont été classés à "haut risque" et interdits en 2019, avec des condamnations et des amendes importantes pour les laboratoires. En France, la pose des implants pour le prolapsus par voie vaginale est suspendue depuis 2019, tandis que d'autres dispositifs sont toujours autorisés mais encadrés strictement.
