"Le gouvernement refuse de quitter X malgré l'exode massif : une décision controversée"
Plusieurs acteurs, tels que des associations, des entreprises et des parlementaires, ont choisi de quitter la plateforme X suite à son rachat par Elon Musk, devenue un foyer de désinformation et de discours extrémistes. Alors que la désinformation est reconnue comme un risque majeur par le Forum économique mondial, le gouvernement se retrouve divisé sur la question de rester sur X, propriété d'Elon Musk, allié de Donald Trump. Malgré le départ d'au moins 46 parlementaires et les appels à l'exode de personnalités politiques, la porte-parole du gouvernement estime qu'il est crucial de rester sur les réseaux sociaux pour communiquer efficacement avec un large public. Certains, comme Sandrine Rousseau, et des entités telles que la mairie de Paris, l'Institut Pasteur et plusieurs associations, ont déjà pris la décision de quitter X en raison de la propagation de fausses informations et de discours haineux. Un outil, HelloQuitteX, a été développé pour faciliter cet exode vers des plateformes alternatives comme Mastodon et BlueSky. Certains acteurs politiques craignent cependant qu'un départ massif de X ne laisse le champ libre à l'extrême droite et prônent plutôt une présence afin de contrer la désinformation. La question de l'éthique et de la responsabilité des acteurs sur les réseaux sociaux est au cœur des débats, entre nécessité de rester et exigence de partir pour des motifs éthiques. Cette division souligne les enjeux cruciaux liés à la lutte contre la désinformation et à la préservation d'un débat public sain.
