"Libération massive de prisonniers politiques à Cuba : conséquences du retrait américain de la liste noire"

Après le retrait de Cuba de la liste noire des États-Unis, 127 prisonniers politiques ont été libérés, provoquant un soulagement parmi les familles des détenus. Cette décision fait suite à des négociations entre l'administration Biden et les autorités cubaines, avec la médiation de l'Église catholique. Parmi les prisonniers libérés figure Josè Daniel Ferrer, un opposant de premier plan ayant passé près de douze ans en prison. L'annonce du retrait de Cuba de la liste noire survient avant l'investiture de Donald Trump et l'arrivée de ses partisans ultraconservateurs à la Maison Blanche, ce qui suscite des préoccupations quant à un possible retour de l'île sur cette liste. Malgré cette libération, certains soulignent que les prisonniers ont été remis en liberté conditionnelle et non pas amnistiés, laissant planer des doutes quant à leur statut et leur sécurité. Des ONG et l'ambassade des États-Unis à Cuba estiment qu'il reste encore un millier de "prisonniers politiques" sur l'île, une réalité niée par le gouvernement cubain. La situation des détenus politiques, notamment en termes de soins médicaux et de conditions de détention, suscite des inquiétudes. Enfin, la mort en détention de Manuel de Jesús Guillén lors des manifestations de 2021 met en lumière la répression brutale exercée par les autorités contre les opposants politiques.