"Record historique : Joe Biden gracie 2.500 détenus pour des délits liés à la drogue"
Le président américain sortant Joe Biden a pris une décision historique en commuant près de 2.500 peines de prison pour des délits non violents liés à la drogue, établissant ainsi un nouveau record présidentiel en matière de clémence. Cette action a été justifiée par le fait que de nombreuses personnes purgeaient des peines disproportionnées par rapport aux standards actuels du système judiciaire. Cette démarche s'inscrit dans la volonté de Joe Biden d'apporter du réconfort à des individus condamnés à de longues peines pour des distinctions anciennes et obsolètes entre différentes formes de drogue. Le président démocrate a par ailleurs laissé entendre qu'il pourrait accorder d'autres grâces et commutations avant la fin de son mandat, prévu pour le 20 janvier. Les présidents américains ont traditionnellement recours à des grâces et commutations en fin de mandat, et Joe Biden n'a pas dérogé à cette coutume. Il a déjà accordé plusieurs pardons en décembre, notamment à son fils Hunter Biden. L'absence de noms précis dans l'annonce concernant les 2.500 commutations suscite des spéculations quant à la possibilité que des élus ou hauts responsables pourraient bénéficier de ce geste présidentiel. Parmi les exemples précédents de grâces présidentielles, on peut citer le cas de Charles Kushner, le beau-père de Donald Trump, qui a été nommé ambassadeur à Paris après avoir été gracié. Cependant, ces actions présidentielles ne sont pas sans susciter des débats et controverses, comme en témoigne l'exemple de Bill Clinton qui a gracié son demi-frère à la dernière journée de son mandat. Joe Biden a donc marqué la fin de son mandat avec cette vague de commutations, affirmant ainsi sa vision de la justice et de la clémence envers ceux qui ont été condamnés à des peines jugées injustement sévères. Les grâces présidentielles restent un outil symbolique puissant aux États-Unis, révélant les valeurs et les priorités de chaque chef d'État.
