"Le scandale des réseaux sociaux révélé par Elon Musk"

Un fossé se creuse entre les géants américains du Web et l'Europe en matière de liberté d'expression, selon Fabrice Epelboin, spécialiste des réseaux sociaux. Meta a décidé d'arrêter le fact-checking, privilégiant les community notes, laissant les utilisateurs ajouter des annotations contextuelles. Les révélations des Twitter Files par Elon Musk ont mis en lumière la censure des contenus politiquement dérangeants sur Twitter, influençant même l'élection présidentielle de 2020 aux États-Unis. Les pratiques de modération biaisée ont conduit Musk à dénoncer une atteinte à la liberté d'expression et à raviver le débat national à ce sujet. Ces révélations ont secoué l'industrie des réseaux sociaux, incitant Meta et X à changer leur approche de modération. Alors que Meta abandonne le fact-checking pour une modération plus ouverte, en Europe, le Digital Services Act impose une censure légale des contenus indésirables. Thierry Breton défend une régulation stricte des plateformes, ce qui entre en conflit avec la vision américaine de liberté d'expression absolue. Les tensions entre les deux modèles menacent de diviser les citoyens européens, habitués à une liberté d'expression similaire à celle des États-Unis. Cette crise des réseaux sociaux révèle un tournant historique où l'équilibre entre liberté d'expression et régulation gouvernementale est remis en question, mettant en lumière les divergences entre les visions américaine et européenne de la démocratie.