"Urgent : Les associations écologistes appellent à l'abattage de 700 cerfs dans le Haut-Rhin avant le 1er février"
Des associations écologistes, forestières et agricoles du Haut-Rhin alertent sur le danger que représente le surpeuplement de cerfs pour la flore de la région alsacienne. La prolifération des cerfs, sangliers et chamois nuit à la croissance des arbres, menaçant ainsi l'équilibre de l'écosystème. Pour résoudre ce problème, elles demandent aux chasseurs de respecter le plan de chasse qui prévoit l'abattage de 2 000 cerfs, plus de 300 chamois et une centaine de daims d'ici le 1er février. Cependant, seulement 1 269 cerfs ont été abattus jusqu'à présent, loin de l'objectif fixé. Les chasseurs se montrent réticents à atteindre ces quotas, arguant du faible nombre de cerfs observés en forêt pour autoriser les tirs. Une pétition lancée par la Fédération des chasseurs du Haut-Rhin, signée par plus de 24 000 personnes, conteste l'obligation d'abattre davantage d'animaux. En cas de non-atteinte des quotas, des amendes pouvant aller jusqu'à 1 500 euros sont prévues pour les contrevenants. D'autres associations, comme Sauvegarde faune sauvage, soulignent la menace pesant sur la biodiversité de la région, avec une disparition de 80% de la faune sauvage de la plaine d'Alsace déjà constatée. Les autorités pourraient faire appel à des louvetiers pour aider à atteindre les objectifs de prélèvement en cas de nécessité. La question de la régulation de la population cervidée divise et soulève des enjeux importants pour la préservation de l'écosystème alsacien. Entre protection de la nature et droits des chasseurs, trouver un équilibre s'avère crucial pour assurer la cohabitation harmonieuse entre l'homme et la faune sauvage.
