Volkswagen met fin à ses activités au Xinjiang : un pas vers la justice pour les Ouïghours

Volkswagen a annoncé la fin de ses activités au Xinjiang, une région où un million d'Ouïghours sont internés dans des camps sous prétexte de lutte antiterroriste. Cette décision intervient après des années de pressions et de critiques sur le constructeur automobile allemand pour sa participation dans une région touchée par des violations massives des droits de l'homme, incluant le travail forcé et la répression des populations locales. Malgré les dénégations et les tentatives d'audit controversées pour prouver l'absence de travail forcé, Volkswagen a finalement cédé aux appels à quitter la région. Cette décision est saluée comme une victoire majeure pour les Ouïghours et les défenseurs des droits de l'homme. Elle fait suite à des condamnations internationales pour les pratiques oppressives du gouvernement chinois au Xinjiang, incluant des allégations de génocide et de crimes contre l'humanité. Volkswagen rejoint ainsi d'autres entreprises, telles que BASF, qui ont décidé de se retirer du Xinjiang après des révélations sur les violations des droits de l'homme. Malgré les pressions et les critiques, le constructeur automobile allemand avait longtemps continué ses activités dans la région, mais la situation a évolué avec la montée des condamnations internationales et des preuves accablantes. Cette décision de Volkswagen met en lumière les dilemmes éthiques auxquels les entreprises sont confrontées dans des régions où les droits de l'homme sont bafoués.