Les dissensions au sein du gouvernement israélien suite à la trêve à Gaza

Les tensions éclatent au sein du gouvernement israélien après la conclusion d'un accord de cessez-le-feu et de libération des otages israéliens avec le Hamas. Des ministres de la droite de Benyamin Netanyahou, tels que Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, s'opposent fermement à cet accord, le qualifiant de dangereux pour la sécurité nationale d'Israël. Bien que minoritaires, ces opposants menacent de quitter le gouvernement si l'accord est validé. Ils exigent notamment des contreparties politiques, dont un renforcement des combats à Gaza après la trêve. Malgré les oppositions internes, une majorité des Israéliens soutiennent la libération des otages en échange de concessions envers le Hamas. L'accord de trêve conclu le 15 janvier divise profondément le gouvernement israélien, mettant en péril la coalition de droite au pouvoir. Si la démission des ministres contestataires ne conduit pas nécessairement à une chute du gouvernement, elle pourrait affaiblir la coalition et raviver les appels à de nouvelles élections. De plus, des dissensions persistent concernant les réponses à apporter après les hostilités, notamment l'ouverture d'une commission d'enquête indépendante, revendiquée par une partie de la population et l'opposition. L'annonce de la trêve suscite des réactions mitigées, avec des critiques des opposants pointant des concessions excessives envers le Hamas. Malgré des tentatives de pression politiques, l'accord est soutenu par des figures telles que le président Joe Biden et le président israélien Isaac Herzog. Cependant, le gouvernement israélien préfère attendre la confirmation du respect complet de l'accord par le Hamas avant de se prononcer officiellement.