Le bilan en demi-teinte de la COP29 sur la transition énergétique
La COP29 qui s'est déroulée à Bakou a laissé un goût d'inachevé en ne traitant pas de manière exhaustive la question cruciale de la fin des énergies fossiles. Alors que des avancées ont été réalisées en termes de financement pour la lutte contre le réchauffement climatique, l'absence de discussions sur le remplacement des énergies fossiles reste préoccupante. En effet, la transition énergétique ne peut se limiter à la promotion des énergies renouvelables, comme l'a souligné la COP29. Il est essentiel de prendre des mesures concrètes pour réduire l'utilisation des énergies fossiles et ainsi limiter les émissions de CO2. L'objectif ambitieux de mobiliser 300 milliards de dollars par an d'ici à 2035 pour le financement de la transition énergétique est louable, mais il ne doit pas faire oublier l'urgence de la situation. La comparaison avec l'ascension de l'Everest est pertinente : il ne suffit pas de compter les pas déjà réalisés, il faut également garder à l'esprit la distance restante à parcourir. La nécessaire transition énergétique exige des actions radicales pour changer nos modes de production et de consommation énergétique. En conclusion, la COP29 a permis des avancées en matière de financement de la lutte contre le réchauffement climatique, mais elle a manqué l'occasion de placer la fin des énergies fossiles au cœur des débats. Il est essentiel que les prochaines COP accordent une place prépondérante à cette question cruciale pour l'avenir de la planète.
