"Scandale à la Cinémathèque : Costa Gavras face à Sandrine Rousseau à l'Assemblée nationale"
Aujourd'hui, Costa Gavras, président de la Cinémathèque, et trois autres dirigeants sont convoqués devant la Commission sur les violences dans le cinéma, présidée par la députée EELV Sandrine Rousseau. La Cinémathèque française est au cœur de deux tempêtes : la polémique entourant la programmation puis l'annulation du film "Le Dernier Tango à Paris" et des allégations de management toxique. Costa Gavras, rencontré récemment, exprime son inquiétude quant à l'évolution du cinéma face à la censure et la remise en question de certains films emblématiques. Il affirme que la Cinémathèque est un musée qui ne doit pas changer au gré des mouvements sociétaux, mais reste ouverte à des explications préalables sur les œuvres controversées. La polémique autour de "Le Dernier Tango à Paris" a conduit à des débats sur la représentation des violences faites aux femmes, notamment dans le contexte post-#MeToo. Costa Gavras souligne la nécessité d'expliquer et de contextualiser les films tout en préservant la liberté d'expression. La confrontation entre Sandrine Rousseau et la direction de la Cinémathèque pose des questions sur l'avenir de l'institution et du cinéma dans un environnement de débats sociétaux profonds. La Cinémathèque est interpellée sur sa mission de préservation de l'histoire du cinéma et sur la nécessité de prendre en compte les nouvelles sensibilités du public. Ce débat met en lumière les tensions entre la préservation du patrimoine cinématographique et les exigences de justice sociale. L'audition de Costa Gavras et des dirigeants de la Cinémathèque devant l'Assemblée nationale marque un moment clé pour l'institution et pour le cinéma français.
