Conditions de négociation de la CFDT et de Marylise Léon pour la réforme des retraites
La numéro un de la CFDT, Marylise Léon, pose ses conditions avant les négociations sur la réforme des retraites. Elle demande des ajustements sur l'âge légal de départ, les critères de pénibilité et l'égalité femmes-hommes. Tout en reconnaissant l'importance des discussions, elle soulève des réserves sur la méthode utilisée. Marylise Léon souhaite un retour à un départ en retraite à 62 ans, ainsi que des mesures pour prendre en compte la pénibilité au travail et promouvoir l'égalité entre les genres. Elle critique le chiffrage du gouvernement sur le déficit du système de retraites et déplore le positionnement privilégié accordé aux organisations patronales par le Premier ministre. La syndicaliste appelle à une plus grande exigence envers le patronat et exprime des inquiétudes quant à un possible "droit de véto" donné au Medef dans les discussions. En parallèle, les positions du patron des patrons, Patrick Martin, ne semblent pas favorables à un âge de départ à la retraite de 64 ans, évoquant la dette et la nécessité d'une retraite par "capitalisation". Les discussions sur la réforme des retraites s'annoncent donc sous tension, entre revendications syndicales et positionnements patronaux.
