"Plainte européenne contre TikTok, Xiaomi, Temu et quatre autres applications chinoises : scandale des données privées !"

Six applications chinoises, dont TikTok, Xiaomi et Temu, font face à des plaintes déposées par des particuliers soutenus par l'association Noyb, luttant pour la protection de la vie privée en ligne. Les applications en question sont accusées de transférer illégalement des données personnelles d'utilisateurs européens vers la Chine. Les plaintes ont été déposées dans cinq pays de l'Union européenne à l'encontre de TikTok, Xiaomi, Temu, Shein, Aliexpress et WeChat. L'ONG Noyb, basée à Vienne, représente légalement les plaignants devant les autorités nationales de protection des données. Les demandes d'accès des plaignants étant restées sans réponse, Noyb estime que les autorités européennes doivent agir rapidement. Selon l'association, les transferts de données en dehors de l'UE ne sont autorisés que si le pays de destination garantit la protection des données, ce qui, selon elle, n'est pas respecté par la Chine, qualifiée d'État pratiquant la surveillance. Les autorités de l'UE sont appelées à protéger les droits fondamentaux des personnes concernées. Noyb demande des amendes administratives pouvant atteindre jusqu'à 4% du chiffre d'affaires des entreprises incriminées. Ces actions s'inscrivent dans le cadre d'une série de plaintes déposées par Noyb contre des géants du web, comme Google, Apple, Facebook et Amazon. Les sanctions peuvent atteindre des montants considérables, telles que des amendes de plus de 1,5 milliard d'euros dans le cas de Meta. La montée en puissance des applications chinoises représente un nouveau défi en matière de protection des données pour l'UE.