"Révélations chocs sur l'histoire méconnue des condamnées pour avortement en France"
Cinquante ans après l'instauration de la loi Veil en France, l'avortement est désormais un droit fondamental conféré par la Constitution. Malgré cette avancée, il est essentiel de se rappeler les femmes qui ont souffert, parfois jusqu'à en perdre la vie, à cause de l'interdiction de l'avortement. Avant 1975, année de l'adoption de la loi Veil, les femmes qui avortaient étaient passibles de poursuites, de jugements et de condamnations en vertu de la loi. L'article 317 du code pénal de 1810 sanctionnait sévèrement cette pratique, avec plus de 1 000 condamnations entre 1826 et 1880. Pendant la Première Guerre mondiale, l'avortement était vu comme un risque pour la démographie et puni par la loi. Le régime de Vichy a même instauré la peine de mort pour les femmes pratiquant l'avortement. Aujourd'hui, des militantes, chercheuses et élu·es demandent la réhabilitation de ces femmes injustement condamnées pour avortement, rappelant une page sombre de l'histoire patriarcale française.
