"Le scandale des incendies à Los Angeles : le piège mortel du bois en urbanisme"
A Los Angeles, des incendies dévastateurs ont récemment causé la mort de 24 personnes et détruit des milliers de bâtiments. Cette situation alarmante soulève des questions sur l'urbanisme de la deuxième ville des Etats-Unis. Malgré une longue expérience des feux de forêt, comment Los Angeles peut-elle être si vulnérable aux brasiers ? Un constat s'impose : le recours massif au bois dans la construction est pointé du doigt. En effet, 90% des habitations de la "cité des anges" sont construites en bois, un matériau perçu comme hautement inflammable. Cette préférence s'explique par la disponibilité et le faible coût de cette ressource aux Etats-Unis. Cependant, les événements météorologiques extrêmes, amplifiés par le réchauffement climatique, rendent les infrastructures fragiles et accentuent le risque d'incendies dévastateurs. Les autorités et les experts tirent la sonnette d'alarme quant à la dangerosité du bois en construction. Les caractéristiques combustibles de ce matériau en font une véritable bombe à retardement face aux flammes. Cette crise met en lumière les négligences en termes d'urbanisme et soulève des débats sur la nécessité de repenser les normes de construction pour garantir la sécurité des habitants. Face à l'urgence climatique et à la multiplication des catastrophes naturelles, la question de la résilience des infrastructures humaines devient cruciale. Une réflexion profonde sur les choix de matériaux de construction et sur l'aménagement du territoire est donc nécessaire pour prévenir de futures tragédies.
