Défense complexe de l’avocat de Julien Odoul au procès des assistants du RN
Au procès des assistants fictifs du Rassemblement national, la défense des avocats se révèle difficile. Ils s'inspirent du jugement des assistants fictifs du Modem pour appuyer leurs arguments. Pour prouver un détournement de fonds publics, il est crucial de démontrer que les eurodéputés ne donnaient aucune tâche à leurs assistants. Cependant, le tribunal ne peut se baser uniquement sur l'absence de preuves concrètes, qui peuvent avoir disparu en raison de l'instruction prolongée. De plus, la justice correctionnelle n'est pas compétente pour évaluer l'utilité des tâches demandées par un député à son assistant. Enfin, à l'époque des faits présumés, la réglementation parlementaire ne nécessitait pas la conservation de preuves du travail des assistants. Malgré ces obstacles, l'avocat de Julien Odoul a tenté de présenter des éléments pour prouver que son client avait effectivement travaillé en tant qu'assistant parlementaire.
