"Alerte : Le retardateur de flamme rose largué à Los Angeles est-il dangereux pour les habitants?"
Des incendies font rage depuis plusieurs jours à Los Angeles, poussant les autorités à recourir au largage massif de Phos-Chek, un retardateur de flamme, depuis des avions pour tenter de maîtriser les flammes. Les effets de ce produit sur la santé humaine ne sont pas clairement définis, selon les dires du chercheur Daniel McCurry. Les incendies, qui ont déjà causé au moins 25 décès, continuent de ravager la région et pourraient être exacerbés par les fortes rafales de vent attendues. Les principaux foyers se trouvent à Pacific Palisades et Altadena, engloutissant des milliers d'hectares. Le Phos-Chek, un mélange de phosphate d'ammonium et d'autres additifs, est largué en quantités importantes au-dessus des zones concernées. Bien que son efficacité visuelle facilite le travail des pilotes pour cibler les zones d'intervention, des inquiétudes persistent quant à ses potentiels impacts sur la santé humaine et l'environnement. Malgré les mesures prises par le Service des forêts pour garantir l'innocuité du produit, des doutes persistent quant à son utilisation à grande échelle. Les anciennes formulations du Phos-Chek, jugées plus toxiques, ont été remplacées par des versions moins nocives. Cependant, des risques subsistent, notamment des irritations cutanées et des effets indésirables en cas d'ingestion. Daniel McCurry soulève des interrogations quant à l'impact actuel du produit, appelant à une vigilance accrue quant à son utilisation massive au-dessus des zones résidentielles. Les largages de Phos-Chek sont réglementés, mais des incidents peuvent survenir et poser des risques inattendus.
