"Le scandale Body Minute sur TikTok : un combat judiciaire entre l'enseigne et une influenceuse"
Le fondateur de Body Minute, la chaîne de salons de beauté française, se retrouve en conflit avec l'influenceuse TikTok Laurène Lévy suite à une vidéo parodique publiée sur la plateforme. Cette vidéo humoristique caricaturait une séance d'épilation chez Body Minute et a déclenché la colère du dirigeant, qui a tenté de la faire supprimer en assignant Laurène Lévy en justice pour dénigrement. Malgré les multiples tentatives de suppression, la vidéo est devenue virale, suscitant le soutien des internautes scandalisés par les méthodes de pression utilisées par l'enseigne. Le patron de Body Minute a dépensé des sommes importantes pour tenter de bloquer la vidéo, sans succès. Il a également encouragé ses employées à faire pression sur l'influenceuse. La situation s'est intensifiée lorsque Body Minute a finalement assigné Laurène Lévy en justice pour dénigrement, l'accusant de tirer profit de la situation en gagnant des abonnés sur TikTok. Toutefois, la jurisprudence favorise généralement la liberté d'expression et le droit à la critique, y compris sous forme humoristique. Des avocats spécialisés soulignent que le principe constitutionnel de liberté d'expression protège le droit à la critique, tout en soulignant certaines limites. Ce conflit entre Body Minute et Laurène Lévy met en lumière les enjeux liés à la liberté d'expression sur les réseaux sociaux et les tensions entre les marques et les influenceurs. L'affaire, qui doit être examinée par la justice, soulève des questions sur les limites du dénigrement et les stratégies utilisées pour gérer les critiques en ligne, tout en mettant en avant le pouvoir des réseaux sociaux dans la diffusion de contenus viraux.
