"Scandale à Los Angeles : un produit anti-feu rose vif accusé de danger pour l'homme et l'environnement"
Au cœur d'une controverse à Los Angeles, le Phos-Chek, un retardant antifeu de couleur rose vif largué par avion pour lutter contre les incendies, est au centre d'accusations de nocivité pour l'homme et l'environnement. Utilisé depuis 1963 aux États-Unis, ce produit contiendrait quatre types de métaux lourds, dont du chrome et du cadmium, selon une étude de l'université de Californie du Sud parue en 2024. Cette même étude a mis en évidence une augmentation des métaux toxiques dans les sols et les eaux après les incendies, attribuée en partie au Phos-Chek. En effet, près de 380 tonnes de métaux lourds auraient été déversées aux États-Unis entre 2009 et 2021, dont une part importante en Californie du Sud, région régulièrement touchée par les incendies. L'entreprise Perimeter Solutions, fabricant du produit, a nié ces allégations, affirmant que les chercheurs ont analysé une mauvaise version du Phos-Chek. Des employés du Service des forêts avaient déjà intenté un procès en 2022, sans succès, arguant de l'inefficacité du produit contre les feux et de sa menace pour l'environnement. Cette polémique souligne les enjeux liés à l'utilisation de retardants antifeux contenant des substances potentiellement dangereuses. Les autorités compétentes devront évaluer les risques réels associés à ces produits et prendre des mesures adéquates pour protéger la santé humaine et préserver l'écosystème.
