Scandale Akha : le créateur se défend face aux accusations de faciliter la violence dans les transports

Le créateur de l'application Akha, permettant de signaler les incidents dans les transports en commun à Paris, fait face à des accusations de faciliter des actes de violence. Suite à une plainte de Île-de-France Mobilité, l'application a été pointée du doigt pour être détournée de son objectif initial, des utilisateurs signalant la présence de contrôleurs ou d'agents de sécurité. Sid Ahmed Mekhiche, alias Sidox, a répondu aux critiques, notamment celles de Valérie Pécresse, présidente de la région, affirmant vouloir améliorer la modération pour mettre fin aux abus. Cependant, le principe de base d'Akha est de signaler divers éléments, bien que des utilisateurs utilisent une option spécifique pour dénoncer la présence de contrôleurs, ce qui a suscité des inquiétudes. L'application a été retirée du Play Store d'Android mais reste disponible sur l'App Store d'iOS. Du point de vue légal, Sid Ahmed Mekhiche risque des poursuites judiciaires en cas de preuve qu'il encourage activement le détournement de l'usage de son application. Des modifications pourraient être apportées pour éviter un procès mais impacteraient l'intérêt de la plateforme Akha.