"Le président Yoon Suk Yeol arrêté en Corée du Sud : un précédent historique après sa tentative de loi martiale"

En Corée du Sud, le président en exercice Yoon Suk Yeol a été arrêté par les enquêteurs pour avoir tenté d'imposer la loi martiale, une première dans l'histoire du pays. Malgré sa suspension des fonctions présidentielles suite à sa tentative avortée de mise en place de la loi martiale, Yoon Suk Yeol a été appréhendé lors d'une opération tendue. Les forces d'investigation ont utilisé des méthodes peu communes, comme des échelles, pour pénétrer dans sa résidence et procéder à son arrestation. Malgré son obéissance aux enquêteurs pour éviter un affrontement sanglant, le président n'a pas reconnu la légalité de l'enquête. Cette arrestation fait suite à l'échec d'une première tentative le 3 janvier où le Service de sécurité présidentiel avait déjà contrecarré les enquêteurs. L'arrestation de Yoon Suk Yeol a été marquée par des affrontements physiques entre les forces de l'ordre et des partisans du président, entraînant des blessés. Des députés du parti du président ont également manifesté leur soutien en se rassemblant pour protéger leur chef. Cette situation exceptionnelle a mobilisé une importante présence policière et fait l'objet d'une couverture médiatique intense. Yoon Suk Yeol risque son poste et est poursuivi pour rébellion en raison de sa tentative de proclamation de la loi martiale pour contrer des menaces supposées provenant de la Corée du Nord. Cette arrestation historique marque un tournant dans la politique sud-coréenne et souligne les tensions politiques et sociales au sein du pays. Les autorités cherchent à maintenir l'ordre public et à garantir la stabilité institutionnelle dans un contexte de crise politique. La suite des événements dépendra des développements de l'enquête et des réactions de la population face à cette arrestation sans précédent d'un chef d'État en exercice.