"Le président déchu de Corée du Sud encerclé lors d'une nouvelle tentative d'arrestation à son domicile"

Les enquêteurs sud-coréens ont entrepris une seconde tentative d'arrestation de Yoon Suk Yeol, le président déchu, en pénétrant dans sa résidence officielle. Ils ont utilisé des échelles pour franchir les barrières de sécurité. Cette action fait suite à la suspension de Yoon pour avoir instauré temporairement la loi martiale, une décision contestée et qui a mené à une motion de destitution adoptée par l'Assemblée nationale. L'équipe d'enquêteurs, accompagnée de la police, a été confrontée à des obstacles alors qu'elle tentait d'entrer de force dans la résidence du président. Des scènes de tension ont éclaté entre les forces de l'ordre et des partisans de Yoon, soutenant que son mandat d'arrêt était illégal. Des heurts physiques ont eu lieu, causant des blessures, et la situation est devenue de plus en plus tendue. Cette nouvelle tentative d'arrestation survient après une première tentative infructueuse en janvier, où le Service de sécurité présidentiel avait empêché les enquêteurs d'appréhender Yoon. Malgré la résistance, les autorités judiciaires ont poursuivi leurs efforts pour garantir l'application du mandat d'arrêt, s'engageant dans un bras de fer politique et judiciaire d'envergure. Le pays, plongé dans une crise politique, observe de près le dénouement de cette affaire qui pourrait aboutir à une destitution définitive de Yoon Suk Yeol de ses fonctions présidentielles. Les enjeux sont importants, et la décision de la Cour constitutionnelle sera déterminante pour l'avenir politique de la Corée du Sud.