"Barrot suggère une possible immunité pour Netanyahu, provoquant la colère de la gauche pour une prétendue impunité"

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a suscité la controverse en évoquant la possibilité d'une immunité pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, visé par un mandat de la Cour pénale internationale. Cette déclaration a déclenché une vague de réactions indignées à gauche, dénonçant une prétendue impunité accordée à Netanyahu. Le ministère des Affaires étrangères français a précisé plus tard que cette immunité était liée aux obligations internationales concernant les États non parties à la CPI, tel qu'Israël. Plusieurs membres de la classe politique française, notamment des élus insoumis et communistes, ainsi que des écologistes, ont vivement critiqué la position du gouvernement français, la qualifiant de honteuse et de trahison des valeurs de justice et de droit. Certains ont pointé du doigt une potentielle influence d'Israël sur la politique française, évoquant même un possible "deal" entre les deux pays. Cette polémique intervient dans un contexte de tensions diplomatiques entre la France et Israël, notamment suite à un mandat d'arrêt émis par la CPI à l'encontre de Benjamin Netanyahu. La position de la France sur cette affaire contraste avec celle d'autres pays, comme l'Italie et le Royaume-Uni, qui ont affirmé qu'ils respecteraient les décisions de la CPI. Les élus de gauche ont également souligné la différence de traitement entre Netanyahu et d'autres dirigeants non membres de la CPI, comme Vladimir Poutine. Certains ont rappelé l'engagement de la France à poursuivre les responsables de crimes internationaux, critiquant ainsi la supposée impunité accordée à Netanyahu.

"Barrot suggère une possible immunité pour Netanyahu, provoquant la colère de la gauche pour une prétendue impunité"
Publié le 27/11/2024 15:17 - Source Article & Image: huffingtonpost.fr