La folie des "bonus days" : quand le capitalisme financier devient une fête obscène

La figure du trader flambeur, véritable icône du capitalisme financier, continue de fasciner à travers la littérature et le cinéma. Si elle est souvent exagérée, la réalité des traders reste impressionnante. Chaque année, la saison des "bonus days" arrive, offrant aux professionnels de la finance la possibilité de toucher des montants astronomiques en plus de leur salaire déjà confortable. Les plus grandes banques d'investissement américaines s'apprêtent à distribuer des milliards de dollars à leurs employés, alimentant ainsi les rêves de luxe et de pouvoir. Les voitures de luxe comme Aston Martin et Maserati se vendent à foison, reflétant le train de vie extravagant de ces traders privilégiés. Cette culture du bonus, ancrée dans la tradition des grandes places financières telles que Wall Street et la City, fait couler beaucoup d'encre et suscite des débats passionnés sur les inégalités et l'immoralité du système financier. Malgré les critiques, les "bonus days" demeurent un événement attendu avec impatience par bon nombre de professionnels de la finance, prêts à encaisser des sommes faramineuses en guise de récompense pour leurs performances.

La folie des "bonus days" : quand le capitalisme financier devient une fête obscène
Publié le 13/01/2025 16:24 - Source Article & Image: Liberation.fr