"Donald Trump pointe du doigt le petit poisson responsable des incendies de Los Angeles"
Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a suscité la controverse en accusant un poisson menacé, l'éperlan du delta, d'être responsable des incendies dévastateurs à Los Angeles. Selon lui, la politique de préservation de cet animal par le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a conduit à un manque d'eau pour lutter contre les incendies. Cependant, les autorités ont démenti l'existence d'une déclaration de restauration des eaux refusée par Newsom. Malgré les affirmations de Trump, le détournement d'eau pour la protection de la biodiversité, y compris l'éperlan du delta, n'a pas affecté les réserves d'eau destinées à la lutte contre les incendies, qui étaient pleines avant le début des feux. Les défis posés par les mégafeux à Los Angeles sont davantage liés à l'inadaptation du système urbain face à de telles situations. Alors que de nouveaux vents violents menacent la région, le bilan actuel des incendies s'élève à 24 morts. D'une taille d'environ sept centimètres, l'éperlan du delta est un poisson fragile vivant dans le fleuve Sacramento en Californie. Les déclarations de Trump ont soulevé des réactions mitigées et ont mis en lumière les enjeux environnementaux et politiques entourant la gestion des ressources en eau en Californie. Il est important de noter que la protection de la biodiversité, y compris des espèces menacées comme l'éperlan du delta, est un sujet délicat qui nécessite un équilibre entre conservation et utilisation des ressources naturelles. Dans ce contexte, il est crucial de poursuivre les discussions sur la gestion durable de l'eau et la prévention des incendies en Californie pour assurer la protection des populations et de l'environnement.
