"Scandale à Nice : la gauche divise pour les municipales 2026!"

Ce samedi 11 janvier à Nice, une réunion regroupant les représentants des partis de gauche locaux pour discuter d'une stratégie commune en vue des élections municipales de 2026 a tourné au vinaigre. En effet, un désaccord majeur est survenu entre La France Insoumise (LFI) et les autres formations présentes, notamment le Parti Socialiste (PS), Europe Écologie Les Verts (EELV) et le Parti Communiste Français (PCF). L'enjeu de cette réunion était de définir une potentielle alliance politique afin de présenter une liste commune pour les prochaines élections municipales. La discorde est apparue lorsque LFI a souhaité inclure le groupe citoyen Viva! dans les prochaines rencontres, proposition à laquelle PS, PCF et EELV se sont initialement opposés. Suite à cette confrontation, le groupe Viva! a vivement réagi face à ce qu'il considère comme une exclusion de la part des partis traditionnels de gauche. Face à ce blocage, les différentes parties ont exprimé des regrets et des reproches, notamment envers le PCF qu'on accuse d'avoir barré la route aux membres de Viva! pour participer à la réunion. Malgré ce premier échec de rassemblement, il a été convenu d'organiser d'autres réunions régulières jusqu'en 2026 dans l'espoir de parvenir à une entente. Cependant, La France Insoumise a fait savoir qu'elle n'entendait pas participer aux travaux sur le projet dans l'immédiat. Les partis EELV, le PCF et le PS ont souligné que LFI serait la bienvenue lors des prochaines séances de travail. Ce "rendez-vous raté" reflète les dissensions au sein de la gauche niçoise et l'enjeu crucial de parvenir à une unité pour espérer l'emporter lors des prochaines échéances électorales. L'évolution de cette situation reste incertaine, malgré la volonté affichée de poursuivre les négociations en vue d'une potentielle alliance politique.