"Confrontation intense en Allemagne : affrontement entre ONG et police avant le meeting de l'AfD"

Des milliers de manifestants ont perturbé le congrès de l'AfD en Allemagne, retardant le début de l'événement où la candidature d'Alice Weidel pour les élections législatives devait être confirmée. Les manifestants, scandant "Non aux nazis !", se sont rassemblés près du centre des congrès de Riesa, obligeant la police à intervenir pour maintenir l'ordre. Malgré la tension, les incidents ont été limités et le rassemblement s'est majoritairement déroulé pacifiquement, à l'exception de quelques tentatives de force contre les barrages policiers. Les manifestants ont utilisé des tactiques pour empêcher les 600 délégués de l'AfD d'accéder au lieu de réunion, causant du retard dans le démarrage du congrès. L'utilisation de gaz poivré et de coups par les forces de l'ordre a été rapportée par les organisateurs, alors que les manifestants affirmaient que leur protestation avait réussi à retarder le début de l'événement. Les protestataires ont exprimé leur opposition au parti AfD qu'ils accusent de promouvoir l'exclusion, la discrimination, la haine et l'agitation. Au congrès, l'AfD devait officialiser la candidature d'Alice Weidel pour la chancellerie et adopter un programme politique incluant des propositions telles qu'une sortie de l'UE et de l'euro ainsi qu'une politique migratoire stricte. Malgré sa popularité croissante dans les sondages, l'AfD reste isolé politiquement, sans possibilité d'alliance à droite ou à gauche. Cette mobilisation contre le parti d'extrême droite met en lumière les divisions et les tensions autour de la montée de l'extrémisme en Allemagne.