"Tensions entre la France et l'Algérie : remise en question de l'accord de 1968"
Entre la France et l'Algérie, les tensions s'accroissent suite à des déclarations de hauts responsables politiques. Gabriel Attal appelle à dénoncer l'accord franco-algérien de 1968, suivi des accusations de Bruno Retailleau sur une tentative d'humiliation de la France par Alger. Des mesures de riposte sont évoquées en cas d'escalade, notamment la remise en question de cet accord historique. Signé en 1968 par le général de Gaulle et Abdelaziz Bouteflika, cet accord visait à faciliter la circulation, le séjour et l'emploi des ressortissants algériens en France pour répondre à un besoin de main-d'œuvre. Cependant, des critiques se sont multipliées au fil des années, notamment sur les facilités d'installation sans réelle intégration et sur le maintien de titres de séjour même en cas de problèmes d'ordre public. Depuis sa signature, l'accord a été modifié plusieurs fois pour s'aligner sur le droit commun des étrangers, mais son immobilité depuis 22 ans le rend de plus en plus contesté, notamment à droite, qui le considère obsolète et générateur d'une immigration incontrôlée. La France s'interroge sur sa pertinence et sur la nécessité de revoir ses modalités pour une meilleure intégration des ressortissants algériens. En pleine période de tensions diplomatiques, cette remise en question de l'accord de 1968 interpelle sur l'avenir des relations bilatérales entre la France et l'Algérie.
