"Scandale chez Mondelez : demande de hausses de prix pour les marques Lu, Belin et Milka!"
Le géant américain de l'agroalimentaire Mondelez, connu pour ses marques emblématiques comme Lu, Belin, Milka et Côte d'Or, a suscité la controverse en réclamant des augmentations de prix auprès des distributeurs en France. La société justifie cette démarche par la hausse des coûts de production, notamment liée à l'augmentation du prix du cacao et à des frais élevés tels que l'énergie, l'emballage et les transports. Mondelez affirme que ces hausses tarifaires sont un "dernier recours" et qu'elle n'a pas répercuté intégralement les coûts supplémentaires subis depuis 2022 sur les prix négociés avec les distributeurs, ce qui affecte significativement sa rentabilité en France. Plusieurs distributeurs ont critiqué les demandes jugées excessives de l'entreprise, faisant état de demandes "hors normes" et de hausses de tarifs allant jusqu'à 24% par rapport à l'année précédente. Ces tensions interviennent lors des négociations annuelles entre la grande distribution et les fournisseurs de l'agroalimentaire pour définir les conditions d'approvisionnement pour l'année à venir. Des acteurs majeurs du secteur, tels que E.Leclerc, Les Mousquetaires/Intermarché et Coopérative U, ont également critiqué les demandes de hausses de prix élevées de certains industriels, sans les nommer directement. Il est cependant souligné que les tarifs discutés lors de ces négociations ne préjugent pas du prix final pour les consommateurs en magasin, les distributeurs conservant la liberté de fixer les prix de vente.
